Flash infos
Publié le - Mis à jour le
à l'appel du 15, l'appelant est en relation immédiate avec le CRRA (Centre de Réception et de Régulation des Appels) encore appelé Centre 15.
Durant l'appel :
Le médecin régulateur, après avoir questionné l'appelant, prend une décision adaptée à la nature de l’appel : conseil, consultation chez le médecin traitant, envoi d’un médecin de garde, envoi d’ambulance privée, envoi d’ambulance sapeurs-pompiers ou envoi d’un SMUR.
Le SAMU 84 se trouve donc au centre d'un vaste dispositif coordonné de soins d'urgence intégrant l'ensemble des partenaires médicaux et paramédicaux publics ou privés.
Ce dispositif permet l'optimisation des ressources de santé publique et garantit à tous un égal accès aux soins d'urgence. Il permet, par sa grande souplesse, d'éviter des hospitalisations inutiles et d'utiliser avec le plus d'efficacité possible les moyens les plus lourds que sont les SMUR.
La régulation et notamment le dialogue entre le médecin intervenant, le médecin traitant, le médecin de la structure hospitalière pressentie et le médecin régulateur du SAMU permet d'orienter au mieux et directement le patient vers l'établissement de soins le plus approprié à son état.
Les ARM assurent, sous la responsabilité des médecins régulateurs, la réception et l’orientation des appels parvenant au standard du service d’Aide Médicale Urgente (n°15) et une écoute permanente du réseau radio.
La régulation médicale des appels est assurée par les médecins issus des composantes du CTA Unique : SAMU/Centre15 et SDIS/SSSM.
Le médecin régulateur est responsable dès la prise de l’appel d’urgence de toute la chaîne de régulation et du suivi jusqu’à la fin de l’intervention.
Dans le cadre du Service d’Aide Médicale Urgente, défini par le décret n°87-2005 du 16 décembre 1987, la régulation médicale a pour but de :
Le médecin urgentiste décide alors des moyens à mettre en œuvre pour une situation donnée :
Le médecin hospitalier :
Le médecin libéral :
Les médecins se suppléent mutuellement dans leurs tâches en fonction de la charge de travail pour :
L’intervention primaire consiste à prendre en charge un patient à son domicile ou sur lieux publics/voies publiques pour le diriger, si son état le nécessite, vers l’établissement de santé public ou privé le plus proche.
Elle s’effectue :
L’intervention secondaire consiste à prendre en charge un patient dans une structure hospitalière publique ou privée du département pour le diriger vers un établissement public ou privé adapté à sa pathologie (plateau technique ou service spécialisé).
Elle s’effectue :
L’intervention pédiatrique consiste à prendre en charge un enfant de 0 à 15 ans et 3 mois pour le transporter d’un établissement public ou privé vers un centre hospitalier public adapté à sa pathologie (service de réanimation néonatale, service de réanimation pédiatrique, service médicaux ou chirurgicaux adaptés à l’enfant) en Unité Mobile Hospitalière (UMH), après concertation avec le SMUR pédiatrique basé à Marseille.
Le passage au Service d’Accueil des Urgences peut être considéré soit comme une consultation, soit comme une hospitalisation.
Dans les deux cas, les patients doivent présenter leurs cartes de sécurité sociale, de mutuelle et d’identité.
Afin d’optimiser l’accueil des patients et leur prise en charge, trois circuits accueillent les malades :
L’accueil des patients est assuré quotidiennement par un(e) Infirmier(e) d’Accueil et d’Orientation (IAO) 24h/24 et 7j/7, en collaboration avec un Médecin d’Accueil et d’Orientation (MAO). L’IAO réalise une évaluation clinique afin de définir l’orientation la mieux adaptée au motif de recours et au besoin en soins des patients.
Après cette évaluation, l’IAO et le MAO peuvent réorienter le patient si son état ne nécessite pas une admission aux urgences soit à un médecin traitant, soit à la maison médicale, soit à une consultation spécialisée.
Il est important de comprendre que les patients pris en charge en première intention sont ceux qui ont un caractère de gravité important, d’où parfois une attente qui peut paraître prolongée.
La prise en charge médicale et paramédicale des malades s’organise ensuite par secteur en fonction du motif de recours et du degré de gravité (filière longue, filière courte et urgences vitales). Pour ce faire, le SAU dispose de 17 boxs d'examen pouvant être individuels, doubles ou triples. Pour l’accueil des patients nécessitant une surveillance rapprochée ou présentant une détresse vitale, le service dispose d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV) équipée de 4 postes de soins et d’appareils de surveillance.
Le SAU d’Avignon, dispose également d’une Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) d’une capacité de 8 lits traditionnels, de 2 lits de surveillance continue d’une SAUV et d'une chambre carcérale pour les détenus ou patients en garde à vue.
Les patients y restent entre 24h et 48h (maximum 72h) pour surveillance, évaluation et bilan complémentaire avant un retour à domicile ou une réorientation vers un service d’aval si nécessaire.
Il arrive parfois, en raison d’un manque de place dans le service où le patient doit être hospitalisé en rapport avec sa pathologie, que ce dernier soit hébergé dans un autre service du Centre Hospitalier d’Avignon.
D’autre part, lorsque l’état du patient nécessite une structure plus adaptée à sa prise en charge, ce dernier est transféré vers un autre établissement de santé public ou privé.
Dans le cadre de la prise en charge au SAU, des examens complémentaires (radiologie, bilan sanguin, etc) sont réalisés.
Le secrétariat du SAU ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h et joignable au 04 32 75 31 81, délivre :
Les prolongations d’arrêt maladie ou d’accident du travail sont délivrés par le médecin traitant uniquement.
À la fin de la consultation et à la sortie d’hospitalisation, en fonction de l’état de santé du patient, le retour à domicile peut s’effectuer au moyen de :